Un simulateur de conduite au CHU de Nîmes
Désirant favoriser la reprise de la conduite automobile des patients en situation de handicap, le service de Médecine Physique et de Réadaptation (MPR) du CHU de Nîmes vient d’acquérir un simulateur de conduite.
Les patients peuvent ainsi s’entraîner en toute sécurité sur des itinéraires virtuels avec un équipement pourvu d’aides à la conduite. Au cours des séances d’essai, l’équipe de médecine va apprécier les aptitudes des personnes à maîtriser à nouveau un véhicule et, en cas de difficulté, elle déterminera quelles aides techniques faciliteront la prise en main du véhicule.
Synonyme d’autonomie et d’indépendance, la conduite automobile est un atout majeur pour la réinsertion : dans une voiture adaptée à son handicap, le conducteur pourra faire ses courses, voir des amis, développer des activités, travailler… en toute liberté. Le simulateur de conduite contribue à renforcer la sécurité routière et prépare au passage devant la commission médicale du permis de conduire, seule habilitée à prononcer l’aptitude.
Ce simulateur est également ouvert aux patients des autres unités de la Fédération Hospitalo-universitaire de MPR Montpellier- Nîmes c’est à dire provenant du service de Rééducation du CHU de Montpellier ; il est ouvert aux autres structures de rééducation neurologiques tel le centre Mutualiste Propara accueillant des blessés médullaires. Une extension de cette activité vers la population âgée porteuse de déficiences cognitives compatibles avec une certaine autonomie, mais pour laquelle la question du maintien de la conduite automobile se pose, pourra être proposée en collaboration avec les services de gériatrie et de gérontologie.
A noter : Le simulateur a été conçu sur la base d’un véhicule réel, une « Renault Modus ». Il a été subventionné en totalité par la Fondation Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon pour l’Autonomie à hauteur de 52 000 €, le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon pour 15 000 €, et les travaux d’installation ont été assurés par le CHU de Nîmes pour un budget de 15 000 €.
Source : Centre Hospitalier de Nîmes