Super Mario vole au secours de notre cerveau
Selon une étude allemande publiée dans la revue médicale Molecular Psychiatry, jouer aux jeux vidéo aurait pour conséquence d’augmenter le volume de notre matière grise. Un résultat qui ouvre des perspectives de traitement de certaines pathologies comme la schizophrénie ou encore la maladie d’Alzheimer.
En effet, les chercheurs de l’Institut Max Planck et de l’université de médecine St. Hedwig-Krankenhaus ont suivi 23 personnes qui devaient jouer une demi-heure chaque jour au jeu Super Mario 64. En comparant par IRM (imagerie par résonance magnétique) leur cerveau à celui des personnes qui n’avaient pas joué, ils ont constaté que les joueurs avaient bénéficié d’un développement significatif du volume de leur matière grise.
De plus, les scientifiques ont constaté une croissance de la matière grise encore plus significative chez les personnes qui affichaient du plaisir à jouer. Les zones du cerveau qui bénéficiaient le plus de ce développement étaient celles liées à la mémoire, à la réflexion stratégique, au déplacement dans l’espace ou encore à la motricité des mains, rapporte le site du magazine l’Express.
Selon les auteurs de l’étude, ces résultats démontrent “que certaines zones cérébrales peuvent être entraînées grâce aux jeux vidéo” et ouvrent des perspectives de traitement de certains troubles psychiatriques où des régions de cerveau sont altérées comme la schizophrénie, les troubles de stress post-traumatiques et également des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.