Saturnisme infantile : encore 4 400 cas en France
Les cas de saturnisme infantile , c’est-à-dire d’intoxication au plomb, ont été divisés par 20 en 15 ans en France métropolitaine, mais il reste 4.400 cas, “un nombre encore trop important”, selon la Direction générale de la santé (DGS) et l’Institut de veille sanitaire (InVS).
L’Institut de veille sanitaire (InVS) vient de publier les premiers résultats de l’enquête nationale de prévalence du saturnisme infantile en France dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire BEH Web. Pour la France métropolitaine, le nombre d’enfants de 1 à 6 ans concernés serait ainsi passé de 84 000 à 4 400.
« Ces bons résultats montrent que les actions de prévention menées depuis 15 ans ont été efficaces : suppression de l’essence au plomb, amélioration de l’alimentation, traitement des eaux de distribution publique, amélioration de l’habitat, contrôle des émissions industrielles… », soulignent la Direction générale de la santé (DGS) et l’InVS
Le saturnisme n’est toutefois pas éradiqué en France. Il reste 4 400 cas, “un nombre encore trop important”. Il s’agit pour la plupart d’enfants qui cumulent certains facteurs : habitat dégradé, suroccupation du logement, environnement social défavorisé…
Le saturnisme chez l’enfant est défini par une plombémie (taux de plomb dans le sang) supérieure à 100 microgrammes par litre. A ces niveaux, on constate une baisse des capacités cognitives, un retard du développement psychomoteur et des troubles du comportement.
http://www.invs.sante.fr/behweb/2010/02/index.htm.