Psoriasis : les Hospices Civils de Lyon (HCL) à la recherche de traitements innovants
A l’occasion de la journée mondiale du psoriasis le 29 octobre dernier, l’association pour la lutte contre le psoriasis a organisé avec les Hospices Civils de Lyon (HCL) des conférences réunissant patients et médecins. Objectifs : parler de la maladie et faire le point sur les traitements actuels, dont certains sont à la pointe de l’innovation.
2 millions de patients sont concernés
La peau se recouvre de plaques rouges, épaisses et rugueuses, avec pour zones de prédilection les coudes, les genoux et le cuir chevelu. Dans les formes sévères, les plaques s’étendent progressivement, jusqu’à toucher parfois la totalité du corps. L’effet inesthétique, associé à des démangeaisons, et parfois à des rhumatismes inflammatoires chroniques (psoriasis rhumatismal) font du psoriasis une maladie très invalidante, qui compromet la qualité de vie des patients. Pas moins de 2 millions de patients sont concernés (2 à 3 % de la population).
Des traitements innovants au Centre Hospitalier Lyon-Sud
L’unité de Recherche Clinique en Immunologie du Centre Hospitalier Lyon-Sud (URCI-LS) a été la première à Lyon à proposer les biothérapies, dans le cadre d’études cliniques. Ce matériel thérapeutique, produit à partir d’organismes vivants, est un relais en cas d’échec, intolérance ou contre-indication aux traitements précédents. Les biothérapies, proposées en injection sous-cutanée ou sous perfusion, visent à bloquer la formation des lésions en ciblant différents stades du processus inflammatoire responsable de la formation des plaques.
Un pyjama traitant le psoriasis
Les études actuelles s’orientent vers la recherche de nouvelles biothérapies ciblant plus en amont le processus inflammatoire du psoriasis cutané et rhumatismal, et offrent ainsi aux patients des alternatives thérapeutiques.
Toujours à la recherche de nouvelles stratégies pour traiter les malades, l’URCI-LS travaille en partenariat avec l’industrie du textile pour tenter de développer des textiles fonctionnels contenant des nanoparticules de produits traitants. Un pyjama traitant permettrait ainsi de délivrer le produit la nuit sans nécessiter les bilans préalables aux traitements systémiques ou sans avoir la corvée quotidienne des soins locaux.
Source : communiqué HCL/Réseau CHU