Prothèses mammaires PIP: l'affaire s'étend à l'international
Le scandale des prothèses mammaires de la société française Poly Implant Prothèse (PIP) s’étend à l’étranger, notamment en Grande-Bretagne, où 250 femmes ont porté plainte, et en Amérique du Sud où elles ont été interdites dès 2010. A savoir, avant sa liquidation en mars 2010, l’entreprise réalisait 84% de son activité à l’étrranger.
Parmi les 65 pays où la société commercialisait ses implants, figuraient le Venezuela, le Brésil, la Colombie et l’Argentine, qui totalisaient plus de 58% des ventes à l’exportation en 2007 et 50% en 2009. L’Europe de l’Ouest (outre la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Suède, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, le Portugal, la Suisse) était l’autre grande région d’exportation (27 à 28%).
Au Royaume-Uni, l’agence de surveillance des produits médicaux estime entre 40.000 et 50.000 le nombre de porteuses d’implants de cette marque. Les appelant à ne “pas paniquer”, elle a estimé mercredi qu’il n’y avait pas de preuve d’un lien entre ces prothèses et l’apparition de cancer justifiant qu’on demande aux femmes de se les faire retirer. Plus de 250 Britanniques ont cependant déjà porté plainte contre plusieurs cliniques qui ont procédé à la pose de ces implants.
Source : Le Figaro et AFP