Pêche de loisirs : vers des pratiques éco-responsables pour tous
Les acteurs de la pêche maritime de loisir s’engagent à des pratiques éco-responsables depuis le 7 juillet dernier. Double objectif : préserver la biodiversité marine en sensibilisant les pratiquants des pêches maritimes de loisir, mai aussi lutter contre le braconnage qui met à mal les ressources en matière de coquillages, crustacés et poissons.
Le grand nombre de signataires réunit le 7 juillet dernier pour signer cette charte démontre à lui-seul son intérêt. A savoir : Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie, Bruno Le Maire, ministre de la Pêche, Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, les élus du littoral, les représentants de toutes les fédérations sportives de plaisanciers, de plongeurs, de pêcheurs, le comité national des pêches, le conservatoire du littoral, l’agence des aires marines protégées et le conseil national supérieur de la plaisance et des sports nautiques.
Ils acceptent ainsi par exemple l’instauration d’un marquage des poissons pêchés par les pêcheurs de loisir. Ce marquage effectué par le pêcheur dès que le poisson sort de l’eau, permettra d’identifier immédiatement un poisson pêché par un pêcheur de loisir.
En outre, la mise en œuvre d’une coopération entre scientifiques et pêcheurs pour le recueil d’informations permettra, à terme, une évolution de la réglementation, notamment sur l’ajout ou le retrait d’espèces à celles déclarées menacées, sur la définition des périodes de repos biologiques…
« Il ne s’agit nullement d’embêter les pêcheurs maritimes amateurs ou de les empêcher de s’adonner à cette activité conviviale et le plus souvent familiale, il s’agit de mieux les informer de l’état de la ressource, de la nécessité de respecter les milieux et de laisser le temps aux coquillages, crustacées et poissons le temps de se renouveler, pour que cette saine pratique de la pêche à pied puisse perdurer au profit des générations futures. Il s’agit également de lutter contre la fraude qui sous couvert de pêche de loisir recouvrent en fait des activités et des filières de pêche commerciale et de travail illicites » a déclaré Jean-Louis Borloo.
Source : Ministère de l’écologie