OGM : l'Union Européenne a la pression
Les résultats de l’étude scientifique du professeur Gilles-Eric Séralini révélée hier fait l’effet d’une bombe. Après les déclarations du gouvernement, c’est au tour des associations et groupements écologiques de solliciter l’intervention de l’Union Européenne.
Le gouvernement français a annoncé qu’il allait demander aux autorités européennes de “renforcer dans les meilleurs délais et de façon significative l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux des OGM“.
Greenpeace lance dans un communiqué “L’heure de l’action a sonné ! Nous demandons, dès aujourd’hui, à l’Union européenne un moratoire sur tous les OGM en Europe et au gouvernement français de prendre ses responsabilités et d’agir en ce sens”, réaffirmant ainsi son “OUI, les OGM sont des poisons !”.
Le mouvement des Jeunes Écologistes, quant à eux, demandent non-seulement ce même moratoire sur la mise en culture d’OGM pesticides et herbicides, mais vont plus loin : “les importations de soja et de maïs transgéniques doivent être interdites, ce qui nécessite préalablement une meilleure traçabilité des matières premières agricoles”.
L’Union Européenne va devoir se pencher sur toutes ces questions en urgence.
Morgane Boileau