Maladies auto-immunes: le sel pourrait jouer un rôle dans leur développement
Selon plusieurs études publiées dans la revue britannique Nature, une alimentation trop riche en sel pourrait jouer un rôle dans le développement des maladies auto-immunes, notamment de la sclérose en plaque.
En étudiant les globules blancs humains et de rongeurs, les scientifiques ont conclu que le sel pourrait favoriser la production de cellules augmentant la réponse immunitaire, et ainsi favoriser le développement des maladies auto-immunes.
A savoir, face à la recrudescence de ces maladies dues à une hyperactivité du système immunitaire dans les pays développés, les chercheurs ont émis l’hypothèse que des facteurs environnementaux, et pas uniquement génétiques, pourraient être impliqués.
Parmi les suspects identifiés par les chercheurs, le sel. Ce dernier semble ainsi participer à une augmentation des cellules responsables de l’inflammation chez des personnes fréquentant les fast-food ou consommant des plats préparés dont la teneur en sel est généralement plus élevé que dans les plats faits maison.
Les chercheurs soulignent qu’il ne s’agit pour l’instant que d’une hypothèse et qu’elle devra faire l’objet d’études épidémiologiques poussées chez les humains.