Les Français plus optimistes face au cancer
Face au cancer, les Français montrent leur confiance envers les progrès des traitements et le développement des nouvelles techniques. Selon le Baromètre cancer Institut Curie – Viavoice 2013, ils sont 65 % à estimer que le cancer est une maladie que l’on guérit de mieux en mieux.
Seuls 27 % estiment que la proportion de malades guéris reste stable et 4 % que l’on en guérit moins bien. Paradoxalement, les jeunes se montrent les plus pessimistes. 35 % des 18-24 ans préfèrent parler de stabilité de la proportion de guérison alors que 73 % des plus de 60 ans déclarent que les chances de guérison sont meilleures aujourd’hui. La catégorie sociale conditionne également l’optimisme : 31 % des Français appartenant à des catégories populaires parlent de stabilité de la proportion de guérison contre 71 % des personnes issues des milieux plus favorisés qui affichent un plus grand optimisme.
72 % estiment qu’une personne guérie d’un cancer peut retrouver la même vie qu’avant la maladie – soit une hausse de 6 points par rapport à avril 2011. Parmi les principales difficultés, les Français citent en priorité la réinsertion professionnelle (30 %), la reprise d’une vie sociale ( 21 %) et les difficultés psychologiques liées notamment au risque de récidive de la maladie (21 %).
Près de 8 personnes sur 10 (79 %) jugent préférable l’hospitalisation de jour, appelée également prise en charge ambulatoire, car elle permet au patient de rentrer chez lui le jour même de ses soins avec une qualité de traitement équivalente. Les personnes interrogées ne sont que 16 % à plébisciter l’hospitalisation classique tandis que 5 % ne se prononcent pas.
2 Français sur 3 jugent importantes les approches complémentaires
Les approches complémentaires sont de plus en plus reconnues des Français pour apporter un bien-être supplémentaire et soulager certains effets secondaires des traitements des cancers. Sophrologie, yoga, sport adapté, hypnose… 63 % des Français, soit près de 2 Français sur 3, estiment que les approches complémentaires sont importantes en complément des traitements médicaux. Seuls 19 % des personnes interrogées les considèrent comme peu importantes et 12 % comme pas importantes.
Concernant la prise en charge psychologique, 6 Français sur 10 (59 %) accordent en une importance majeure au fait de bénéficier d’un accompagnement psychologique lorsqu’on est atteint de cancer, c’est-à-dire de séances de psycho-oncologie. Les milieux favorisés (64 %), les femmes (62 %) et les jeunes 25-34 ans (70 %), sont d’ailleurs les plus convaincus par la nécessité d’une prise en charge psychologique. Pour les jeunes de 25-34 ans, cet accompagnement est aussi important que le fait d’être bien informé sur sa maladie.
Source : Institut Curie – Sondage Viavoice effectué par téléphone du 8 juin au 3 août 2013 pour l’Institut Curie, auprès d’un échantillon de 1008 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.