Les Français ne consomment pas assez d’oméga 3
Selon les résultats de l’étude publiée par l’Interprofession des Oléagineux (ONIDOL) en mars 2015, les Français ne consomment pas assez d’oméga 3 et trop d’acides gras saturés. Or les oméga 3 sont un facteur clé du maintien d’un taux normal de cholestérol dans le sang, favorable à la bonne santé du cœur, tandis qu’une surconsommation d’acides gras saturés augmente le risque cardiovasculaire.
Pas assez d’oméga 3…
Même si les apports moyens quotidiens en matières grasses des Français sont conformes aux recommandations (38% contre 35-40% recommandés), les résultats de l’étude précisent que la quasi totalité des Français ont un apport en oméga 3 inférieur aux apports nutritionnels conseillés (0,4 % vs 1 %). C’est notamment le cas de l’acide α-linolénique, le chef de file des oméga 3 : 98,8% des Français en ont un apport insuffisant alors que notre corps est incapable de produire cet acide gras essentiel pour la santé. D’autre part, cet apport moyen est deux fois moins important que les recommandations. Contribuant à maintenir un taux normal de cholestérol sanguin, indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, il doit donc être apporté par l’alimentation en quantité suffisante (environ 2g/jour).
… et trop d’acides gras saturés
A l’inverse, cette analyse établit que les Français consomment des acides gras saturés en trop grande quantité : 20% de plus que les apports recommandés. Il s’agit notamment d’acides gras saturés spécifiques qui en cas d’apport excessif favorisent le dépôt de plaques riches en cholestérol sur la paroi des artères et l’apparition de maladies cardiovasculaires. Les résultats de l’étude ONIDOL montrent que l’on consomme en moyenne près de 10 fois plus d’oméga 6 que d’oméga 3, alors que le rapport idéal devrait être inférieur ou égal à 5. Ce déséquilibre induit un état physiologique propice à l’état inflammatoire et aux pathologies associées, comme les maladies cardiovasculaires. Pour rééquilibrer ce rapport, il est conseillé d’augmenter sa consommation en oméga 3.
Comment intégrer plus d’oméga 3 dans l’alimentation des Français ?
Les aliments riches en oméga 3 de type acide α-linolénique proviennent de différentes sources végétales. En privilégiant la consommation de certaines huiles (colza, lin, etc.) ou des produits qui en contiennent, comme certaines margarines (telles que St Hubert Oméga 3), il est possible d’augmenter facilement ses apports en oméga 3.
On trouve également ces oméga 3 dans certains légumes verts (épinards, choux, mâche, etc.) ou dans les fruits à coque (noix). A noter qu’il existe également d’autres types d’oméga 3 dans les poissons gras (maquereau, thon, sardines, etc.), des aliments accessibles et qui s’intègrent facilement à l’alimentation quotidienne.