Les atouts minceur du konjac et ses formes culinaires
À l’origine utilisé comme plante médicinale en Asie, le konjac est prôné aujourd’hui pour ses vertus coupe-faim par de nombreux régimes minceur. Parallèlement, cette plante est toujours utilisée dans la cuisine japonaise pour sa très faible teneur en calories sous forme de nouilles ou de bonbons, ou encore en Chine et en Corée comme sorte de pomme de terre. Zoom sur les propriétés et caractéristiques du konjac utilisé en France principalement en tant que complément alimentaire pour perdre du poids.
D’une plante médicinale à un aliment minceur
Le konjac est une plante qui pousse en Asie du Sud-Est, en plein cœur des forêts tropicales. Les premiers à avoir découvert les vertus du konjac sur la santé sont du fait les Chinois, les Indonésiens, les Coréens et les Vietnamiens mais c’est au Japon que le konjac a connu un véritable essor sous sa forme alimentaire.
En Asie, le konjac (ou konnyaku) a d’abord été utilisé comme plante médicinale. Des textes chinois datant de 2000 ans relateraient son utilisation pour soulager des maux de toux, des douleurs au ventre ou encore des brûlures. Il faudra attendre 1846 et la publication d’un livre de cuisine traditionnelle japonaise “Konnyaku Hyakusen” pour avoir une trace de ses premières utilisations en cuisine.
De nos jours, le konjac continue d’être cultivé principalement pour la production de farine à partir des rhizomes. Cette farine est soit commercialisée telle qu’elle (sous formes de nouilles par exemple), soit transformée en pâte (ou gelée pour les régimes hypocaloriques).
Comment utilise-t-on le konjac en France et ailleurs ?
Le principal intérêt du konjac est sa faible teneur en calories alors qu’il apporte un taux satisfaisant de fibres. Pour 100 grammes de konjac, on estimerait le rapport nutritionnel entre 5 à 10 grammes de calories (seulement !) et 2 à 3 grammes de fibres. Résultat, il est très apprécié pour perdre du poids. On retrouve assez logiquement les bienfaits de Konjac en gélules sous sa forme à avaler.
Les Japonnais sont probablement ceux qui consomment le plus de konjac mais pas sous sa forme originale. Sans grand goût gustatif, ils le transforment en “konnyaku” pour lui apporter un côté croquant. On retrouve donc le konjac, ou plutôt konnyaku, sous formes de petits gâteaux secs, de galettes ou encore de pâtes japonaises, voire de bonbons en gelée aromatisée. Les Chinois eux consomment essentiellement son bulbe et sa forme en gelée. Les Coréens préfèrent cuisiner son bulbe en guise de pommes de terre.
En France, le konjac a séduit en premier lieu l’industrie agro-alimentaire. De sa farine, les industriels extraient du glucomannane, un épaississant codé E4257 que vous pouvez retrouver sur de nombreuses étiquettes.
Si le konjac ne dispose pas de principe actif anti-obésité, il n’en reste pas moins un aliment si faible en calories qu’il est très utilisé dans les compléments alimentaires préconisés en cas de régime minceur.