Le gouvernement lance le Plan obésité 2010-2013
Le ministère de la Santé a annoncé, le 20 juillet, le lancement du Plan obésité 2010-2013. Objectif : mieux prendre en compte la complexité de l’obésité.
Recherche, prévention et organisation des soins sont les maîtres mots du Plan obésité 2010-2013, présenté par le ministère de la Santé. L’obésité ne saurait se résumer à une alimentation déséquilibrée ou à un apport hypercalorique. Elle est la résultante de nombreux facteurs tels que le mode de vie, les impacts environnementaux, les déterminants sociaux, les contraintes économiques, les facteurs biologiques, les prédispositions génétiques… Source de déséquilibre pour la santé, l’obésité est également un facteur d’inégalité sociale. Afin d’entraver la progression de la maladie et de faire face à ses conséquences médicales et sociales, les pouvoirs publics s’engagent résolument dans la prévention de l’obésité, l’amélioration de sa prise en charge, la coordination des soins au niveau national et territorial, tout en accroissant l’effort de recherche.
Quatre axes principaux
• Améliorer le dépistage chez l’enfant et chez l’adulte et mieux structurer l’organisation des soins (accessibilité, lisibilité et cohérence de la chaîne de soins).
• Mobiliser les partenaires de la prévention, agir sur l’environnement et promouvoir l’activité physique.
• Prendre en compte les situations de vulnérabilité et lutter contre les discriminations.
• Investir dans la recherche (sciences humaines, sociales et biologiques).
Selon le plan, “en France, près de 15 % de la population adulte est obèse. La prévalence était de l’ordre de 8,5 %, il y a douze ans. Un enfant sur six présente un excès de poids. L’augmentation de la prévalence de l’obésité au cours des dernières années a concerné particulièrement les populations défavorisées et les formes graves de la maladie. Les conséquences sur la santé sont dominées par le diabète et l’hypertension, les maladies cardiovasculaires et respiratoires, les atteintes articulaires sources de handicap et certains cancers.”
Source : Ministère de la Santé / Gouvernement.fr