Le goûter a de moins en moins la côte
Toujours ancré dans les habitudes alimentaires des enfants et des adolescents, le goûter serait en perte de vitesse selon une étude* du CREDOC et loin des recommandations du Plan national nutrition-santé.
Le nombre de goûters pris chaque semaine comme la proportion de « goûteurs réguliers » se sont un peu redressés depuis 2013 et la fin de la crise. En 2016 toutefois, leurs niveaux restent inférieurs à ce qu’ils étaient avant la crise. Entre 7 et 14 ans, les goûteurs réguliers habitent davantage en région parisienne ou dans des communes de 2 000 à 20 000 habitants. Ce sont souvent des jeunes qui se dépensent physiquement, le goûter leur apportant le complément énergétique dont ils ont besoin.
La composition moyenne du goûter reste cependant éloignée des recommandations car trop dominée par les céréales (pâtisseries, viennoiseries, pain, biscuits, barres…) qui représentent près de la moitié des produits consommés à ce moment-là. Si bien qu’entre 7 et 17 ans, seulement un goûter sur quatre correspond aux recommandations du Plan national nutrition-santé.
* Etude parue dans le n° 290 de CRÉDOC-Consommation et modes de vie