La solitude Grande Cause nationale pour 2011
François Fillon, le Premier ministre, a attribué le label Grande Cause nationale 2011 au thème “Pas de solitude dans une France fraternelle”. Un combat porté par un collectif d’associations de tous horizons constitué autour de la Société de Saint-Vincent-de-Paul.
Il n’y a pas de profil type de la solitude, mais elle existe. Hommes, femmes de tous âges, enfants, handicapés, mères isolées… Tout le monde est concerné par ce que François Fillon a qualifié de “mal social” frappant aujourd’hui plusieurs millions de personnes. Facteur de marginalisation et de pauvreté, la solitude est une atteinte directe “aux valeurs de solidarité qui fondent notre pacte social”, a déploré le Premier ministre.
Les Français se sentent concernés
Selon un sondage TNS Sofres de mars 2010, réalisé pour la Société de Saint-Vincent-de-Paul, 91 % des Français estiment qu’un grand nombre de personnes sont touchées par la solitude. Un mal qui s’accroît : selon 78 % des Français, la solitude affecte davantage de personnes qu’en 1990. 48 % des Français estiment avoir souffert de la solitude. Parmi eux : 58 % sont âgés de 25 à 35 ans. Les situations de précarité sont évidemment propices à la solitude : 60 % des chômeurs en ont souffert.
La solitude, des solitudes.
La Grande Cause nationale permettra de mettre en lumière les multiples facettes de la solitude et d’encourager les actions engagées contre ces souffrances au quotidien qui prospèrent trop souvent dans le silence et l’indifférence. Bruno Dardelet annonce dès janvier 2011 une campagne déclinée tous les mois autour d’un visage de la solitude (SDF, enfants, handicapés…) et d’une action (la visite à domicile, le soutien scolaire…). Des opérations de communication qui permettront de sensibiliser l’opinion publique à cette tragédie et de renforcer la fraternité pour une cohésion sociale plus forte. Une réelle opportunité pour les associations de se faire connaître auprès des personnes qui ont besoin d’aide et auprès de celles prêtes à donner de leur temps.
Source : Gouvernement.fr