La Journée mondiale des premiers secours se déroule le 8 septembre
Les catastrophes naturelles se multiplient ! Nous sommes tous vulnérables mais pas prêts à réagir. Parce que Nancy est l’une des dernières communes victimes d’inondations majeures, la Croix-Rouge française a choisi cette ville pour le lancement national de sa Journée mondiale des premiers secours 2012.
Toutes les formations PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1) de la Croix-Rouge française incluent désormais une initiation à la réduction des risques, pour préparer nos concitoyens à mieux réagir en cas de catastrophe naturelle. En effet, une personne sur deux dans le monde risque d’être affectée au moins une fois dans sa vie par une catastrophe naturelle. En France, par exemple, deux communes sur trois sont situées en zone inondable.
Il y a 20 ans, Vaison-la- Romaine était touchée par des inondations meurtrières et dévastatrices, 10 ans plus tard, c’était au tour du Gard, il y a 4 mois, Nancy subissait des dégâts considérables. Les décennies passent, les catastrophes se multiplient et pourtant nous ne sommes pas prêts à réagir efficacement. Il y a 20 ans, le 22 septembre 1992, des pluies torrentielles faisaient sortir de son lit la rivière de l’Ouvèze, inondant toute la ville de Vaison-la-Romaine et d’autres communes proches. Des inondations destructrices et meurtrières qui ont fait 37 morts et 5 disparus.
Il y a 10 ans, le 9 septembre 2002, des pluies violentes et abondantes gonflent les cours d’eau, provoquant des inondations, des coulées de boue, et des dégâts d’une ampleur exceptionnelle dans le département du Gard qui est cruellement touché, ainsi qu’une partie de l’Hérault et du Vaucluse. 13 morts et 4 disparus sont à déplorer.
Les catastrophes naturelles se multiplient. Outre Vaison-la-Romaine et le Gard, on peut citer la tornade de Hautmont en août 2007, la tempête Xynthia en février 2010, et les graves inondations dans le Var la même année, sans parler des nombreuses catastrophes qui ont frappé des millions de personnes à travers le monde.
Plus récemment, il y a 4 mois, le 22 mai 2012, de très violents orages, accompagnés de précipitations records ont provoqué des dégâts considérables à Nancy, laissant un paysage de désolation entre avenues inondées et voitures à la dérive. Plus de 4.000 habitants se sont retrouvés sans électricité, d’innombrables caves ont été submergées dans toute l’agglomération et de nombreuses routes ont été défoncées par des torrents de boue.
C’est à Nancy, justement, l’une des dernières communes victimes d’inondations majeures, que la Croix-Rouge française a décidé de lancer sa Journée mondiale des premiers secours 2012, afin de réitérer son message : «PRÉPAREZ-VOUS À ÊTRE PRÊTS» Son objectif : interpeller une fois encore les citoyens sur leur rôle primordial dans la chaîne des secours en les aidant à décrypter une situation d’exception et agir en conséquence pour eux-mêmes et leurs proches, en les accompagnant pour comprendre et connaître leur environnement, les risques encourus, les mesures à adopter pour y faire face et les moyens de se protéger.
Depuis 2008, la Croix-Rouge française, premier opérateur pour les formations secouristes, s’est lancé un nouveau défi : responsabiliser les citoyens afin que chacun puisse passer du statut de victime potentielle à celui d’acteur responsable de sa propre sécurité et de celle de ses proches.
L’association a ainsi lancé l’IRR (Initiation à la réduction des risques). Depuis le 1er juillet 2012, la Croix-Rouge française est le premier et le seul opérateur à intégrer l’IRR dans la formation PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1), le diplôme de base de premiers secours reconnu par l’Etat.
Rendez-vous samedi 8 septembre à Nancy à 10h00, place André Maginot, pour suivre une Initiation à la réduction des risques, participer à de nombreuses animations et découvrir la performance artistique en trompe l’oeil d’Eduardo et « vivre », salle Mienville à l’Hôtel de Ville, une simulation de gestion de catastrophe naturelle : le public cible en sera les acteurs potentiels entourés d’experts de la chaîne de secours.
Source : Croix Rouge