Insémination artificielle : quand et comment y recourir ?
L’insémination artificielle est la solution de première intension pour les couples ne parvenant pas à avoir un enfant. Cette technique d’assistance médicale à la procréation (PMA) est la plus naturelle possible puisqu’il s’agit du sperme du père (lorsque cela est possible) transmis dans l’ovule de la mère.
A qui s’adresse l’insémination artificielle ?
Généralement, lorsqu’une femme ne parvient pas à tomber enceinte, le gynécologue attend 1 an, voire 1 an et demi, avant d’effectuer des tests. C’est le délai classique estimé.
Les causes d’infertilité féminine les plus fréquentes sont des problèmes d’ovulation, un fibrome ou encore des polypes. Pour les hommes, il s’agit généralement d’une mobilité ou d’une concentration de sperme insuffisante.
Un bilan en laboratoire est alors demandé pour s’en assurer.
– chez l’homme, un spermogramme déterminera la quantité et la qualité du sperme.
– chez la femme, une analyse sanguine et une hystérosalpingographie révèleront son taux d’hormones ainsi que l’état des trompes et de la cavité utérine.
Comment optimiser ses chances de réussite par insémination artificielle ?
Chaque année, plus de 5 000 bébés naissent à partir d’une insémination artificielle. Son taux de réussite est très bon !
Différentes techniques sont mises en œuvre pour maximiser la réussite d’une insémination artificielle par assistance médicale à la procréation. IVI l’explique de façon claire dans cette vidéo. 90% de leurs patientes tomberaient enceinte.
Une fois le sperme recueilli, les spermatozoïdes sont placés dans l’utérus de la femme. C’est ce qu’on appelle l’insémination intra-utérine. Dans de rares cas, le gynécologue peut préférer les injecter dans le col de l’utérus. On parle alors d’insémination intra-cervicale.
Les spermatozoïdes peuvent alors effectuer leur mission naturelle : aller à la rencontre du follicule ovarien en remontant l’utérus puis les trompes.
Où faire faire une insémination artificielle ?
Il existe 2 sortes d’insémination artificielle : celle réalisée à partir du sperme du père ou bien celle à partir du sperme d’un donneur (en cas d’absence de spermatozoïdes).
La procréation médicale assistée par insémination artificielle peut être prise en charge par la Sécurité sociale.
Toute PMA doit être pratiquée dans un établissement agréé disposant des équipes médicales expertes et du matériel adéquate.
M.B.