Hypertension: une découverte européenne ouvre la voie à de nouveaux traitements
La Commission Européenne vient d’annoncer la découverte d’une nouvelle variante de gène, par une équipe de chercheurs soutenue financièrement par l’UE, qui ouvre la voie à de nouveaux moyens de prévention et à de nouveaux traitements de l’hypertension.
Dans l’UE, un adulte sur quatre souffre de cette maladie qui, en tant que principal facteur de risque cardiovasculaire, est en fin de compte la principale cause de mortalité dans le monde. Chez les personnes porteuses de cette variante, on relève 15 % en moins d’accidents vasculaires cérébraux, d’infarctus du myocarde et de décès d’origine coronarienne.
Cette découverte est le résultat d’une des études génétiques les plus vastes jamais entreprise dans ce domaine, réalisée sur 40 000 personnes issues de huit pays européens. La nouvelle variante porte sur un gène qui régule la production par les reins de l’uromoduline, protéine excrétée dans l’urine. La recherche qui vient d’être publiée jette un jour nouveau sur le rôle de l’uromoduline dans la régulation de la pression artérielle.
Les scientifiques qui y ont participé appartiennent à 31 équipes de recherche travaillant dans 11 États membres: l’Italie, le Royaume-Uni, la Belgique, la République tchèque, l’Allemagne, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, la Pologne, la Finlande et la Suède. Le réseau comprend aussi des scientifiques de Suisse, de Russie et de Chine. La contribution de l’Union européenne s’élève à 10 millions d’euros.
Source : Commission Européenne