Hypertension et la Protection Cardiovasculaire : les nouveautés médicales
Suite au 23ème congrès européen sur l’Hypertension et la Protection Cardiovasculaire, le point sur les avancées de la recherche et les nouveaux traitements.
De nouvelles données de l’étude SEVITENSION montrent la supériorité de l’association à doses fixes Sevikar (olmésartan/amlodipine) comparé à l’association du périndopril et de l’amlodipine pour réduire la pression artérielle centrale.
L’étude CAFÉ (Conduit Artery Function Evaluation), une sous-étude de l’étude très novatrice ASCOT, a montré que les associations thérapeutiques utilisées avaient des effets différents sur la pression systolique au niveau de l’aorte, avec un avantage significatif pour l’association du périndopril et de l’amlodipine.
Les médicaments tels que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) réduiraient la pression artérielle en inhibant l’activité du système rénine-angiotensine (SRA). Une classe plus récente de médicaments antihypertenseurs, appelés antagonistes du récepteur de l’angiotensine (ARA II) réduit aussi la pression artérielle en inhibant le SRA, et offre l’avantage de provoquer moins d’effets secondaires que les IEC, notamment la toux.
Daiichi Sankyo soutient activement la recherche sur les antihypertenseurs, et a développé toute une gamme de médicaments à base de l’ARA II olmésartan. A noter : En plus d’une action puissante sur la baisse de la pression artérielle, l’association Olmesartan et Amlodipine offre un mode d’administration pratique avec une seule prise par jour d’un comprimé, permettant à la majorité des patients d’atteindre leur objectif de pression artérielle.
Associations thérapeutiques
(d’après les recommandations européennes sur la prise en charge de l’hypertension)
Différentes bithérapies antihypertensives peuvent être utilisées dans la pratique clinique. Cependant, des études ont mis en évidence une efficacité particulière pour les traitements associant un diurétique avec un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC), un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine (ARA II), ou un inhibiteur calcique. Des études récentes à grande échelle ont aussi mis en évidence une efficacité particulière pour l’association d’un IEC et d’un inhibiteur calcique.
L’association d’un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine et d’un inhibiteur calcique semble aussi être rationnelle et efficace.
Chez au moins 15 à 20% des patients hypertendus, la pression artérielle n’est pas contrôlée par une bithérapie. Lorsque trois médicaments sont nécessaires, l’association la plus optimale semble être un bloqueur du système rénine-angiotensine associé à un inhibiteur calcique et à un diurétique à doses efficaces.
Source : Daiichi Sankyo