Eolien en mer : le gouvernement accélère
Pour répondre à l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables en 2020 dans la consommation d’électricité, le gouvernement va lancer un appel d’offres pour construire des éoliennes en mer dans 5 zones : Le Trépor, Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Saint-Brieuc et Saint-Nazaire.
Dans le cadre du Grenelle Environnement et des engagements pris par l’ensemble des 25 000 MW de puissance totale du parc éolien dont 3 000 MW grâce à l’éolien en mer. Cela correspond à l’installation d’un millier d’éoliennes et un investissement d’environ 20 milliards d’euros.
Ce projet de développement de parcs éoliens en mer permettra à la France d’améliorer sa position dans l’industrie des énergies marines et de créer de nombreux emplois. Soutenu pendant 20 ans au travers du rachat de l’électricité produite par les éoliennes, cet investissement aura un impact progressif à partir de 2015 sur la contribution au service public de l’électricité, estimé à un peu moins de 4% de la facture d’électricité en 2020.
A la suite de la concertation menée depuis début 2009 sur chaque façade maritime par les préfets, le Gouvernement confirme le potentiel maximal de 3 000 MW de ce premier appel d’offres qui portera sur cinq zones :
– Le Tréport (Seine-Maritime, Somme) – 110 km2, pour une puissance maximale de 750MW, la définition de cette zone tient compte des avis exprimés lors du débat public organisé en 2010 ;
– Fécamp (Seine-Maritime) – 88 km2, pour une puissance maximale de 500MW ;
– Courseulles-sur-Mer (Calvados) – 77 km2, pour une puissance maximale de 500MW ;
– Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) – 180 km2, pour une puissance maximale de 500MW ;
– Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) – 78 km2, pour une puissance maximale de 750MW.
L’appel d’offres sera lancé en mai 2011 et la décision d’attribution sera rendue au premier semestre 2012 avec l’objectif d’une mise en service des installations à partir de 2015. L’appel d’offres se fondera sur le prix d’achat de l’électricité, la qualité du projet industriel et l’insertion des projets dans leur environnement maritime, en tenant notamment compte des activités de pêche.
Source : www.developpement-durable.gouv.fr