Des perturbateurs hormonaux dans les vêtements de 14 grandes marques
Selon Greenpeace, des traces d’éthoxylates de nonylphénol, un perturbateur hormonal susceptible de porter atteinte aux organes de reproduction des êtres vivants, ont été détectées dans des produits de quatorze grands fabricants de vêtements.
Parmi les marques mises en cause par l’ONG de défense de l’environnement figurent Adidas, Uniqlo, Calvin Klein, Li Ning, H&M, Abercrombie & Fitch, Lacoste, Converse et Ralph Lauren. Le rapport de Greenpeace s’appuie sur l’analyse de 78 vêtements de ces marques fabriqués notamment en Chine, au Vietnam, en Malaisie et aux Philippines. Au total 52 d’entre eux contiendraient des éthoxylates de nonylphénol (NPE), des produits chimiques qui s’avèrent être des perturbateurs hormonaux.
Suite à la publication en juillet dernier par Greenpeace d’un premier rapport Dirty Laundry qui montrait comment les fournisseurs des grandes marques textiles polluaient l’eau de certains fleuves chinois avec leurs rejets chimiques, les marques Puma et Nike se sont engagées à éliminer de leurs processus de fabrication toute substance chimique toxique d’ici à 2020.
Source : Le Monde ; Communiqué Greenpeace
Le rapport Dirty Laundry (linge sale) 2