Déodorants :attention aux sels d'aluminium
Dans son numéro d’avril 2012, le mensuel 60 Millions de consommateurs publie une enquête menée sur quatorze déodorants antitranspirants. Résultat: selon le magazine, six contiennent de l’aluminium, un métal potentiellement neurotoxique, à “des teneurs préoccupantes”. Parmi ces produits, de très grandes marques telles qu’Axe Dry, pour les hommes, ou Rexona Girl et Bourjois Anti-traces jaunes, pour les femmes.
Ainsi, six de ces produits afficheraient un taux variant entre 0,19% et 2% d’aluminium pur alors que l’Afssaps recommande un taux maximal de 0,6% dans un rapport datant d’octobre dernier sur l’évaluation du risque lié à l’utilisation de l’aluminium dans les produits cosmétiques.
De plus, sur une peau « lésée, irritée, rasée ou épilée », l’agence de sécurité sanitaire préconise « de ne pas utiliser de déodorant à base d’aluminium, car l’absorption est plus importante que dans le cas d’une peau normale et, par là même, la sécurité sanitaire pour le consommateur n’est pas assurée ».
Utilisé pour resserrer les pores et réduire la transpiration, l’aluminium est en effet potentiellement toxique pour le système nerveux et pour les os. il serait également susceptible de provoquer des anémies.
Le magazine de l’Institut national de la consommation (INC) a également testé des produits à la pierre d’alun. Selon l’enquête, soit il s’agit de pierre d’alun de synthèse (ammonium alum), qui poserait les mêmes problèmes que l’aluminium lui-même. Soit il s’agit de pierre d’alun naturelle (potassium alum), dont l’innocuité est elle aussi controversée.
Source : 60 Millions de Consommateurs