Contrefaçon de médicaments : 77% des Européens ne s'estiment pas assez informés
Seulement 20% d’Européens associent contrefaçon et médicaments et 77% déclarent ne pas être suffisamment informés. Des résultats qui sont issus d’une enquête du laboratoire Sanofi menée auprès de 5010 personnes en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni.
Selon l’enquête, ce sont les Français et les Allemands qui sont les plus sensibilisés, alors qu’en Espagne, les répondants semblent moins concernés par la question. Dans l’esprit des personnes interrogées, la contrefaçon est généralement associée à l’univers du luxe et des grandes marques de vêtements.
Alors qu’une majorité d’Européens (66%) a déjà entendu parler de la contrefaçon de médicaments, 77% d’entre eux déclarent ne pas être suffisamment informés ou en situation de méconnaissance du sujet.
84% des personnes interrogées déclarent n’avoir jamais vu ni identifié de faux médicament. Néanmoins, 96% des européens estiment que les faux médicaments peuvent être ou sont certainement dangereux.
« Internet d’abord, puis les voyages »
90% des personnes interrogées citent Internet comme première source potentielle de diffusion de faux médicaments. Parmi les 18% des personnes déclarant avoir déjà acheté des médicaments en ligne, 78% a eu le sentiment de les acheter en toute sécurité. En revanche, 60% de ceux qui déclarent n’avoir jamais acheté de médicaments en ligne ne l’ont pas fait considérant que ces ventes représentaient un réel danger. 55% de l’échantillon total déclare tout simplement préférer les points de vente physiques.
51% de l’échantillon total considère que l’on peut être exposé à des faux médicaments en voyageant. Les Européens sont prévoyants dans la mesure où ils sont 81% à déclarer voyager avec une trousse à pharmacie.
« Le grand public n’est pas suffisamment informé de l’existence des médicaments falsifiés et des risques qu’il peut prendre dans certaines situations d’achats. Les médicaments falsifiés représentent un véritable danger pour la santé des patients. Ils peuvent par exemple ne pas contenir la même quantité de substance active que le médicament authentique ou ne pas répondre aux exigences de qualité, d’efficacité et de sécurité des traitements authentiques », souligne notamment le Dr Caroline Atlani, Directrice coordination anti-contrefaçon au sein du Groupe Sanofi.
Le laboratoire rappelle qu’il a notamment mis en place des actions de sensibilisation à destination du grand public, à travers un site internet d’information et de conseils de vigilance www.fauxmedicamentsvraidanger.com et une application pour les voyageurs « travel tips ».
1 Enquête happycurious pour SANOFI conduite auprès d’un échantillon de 5010 Européens en France, Espagne, Allemagne, Italie et Royaume-Uni représentatif de la population (sexe âge région) du 7 au 17 avril 2014 (auto-administrés avec un recueil en ligne).