Chirurgie esthétique : les pièges à éviter
Lifting des paupières, rhinoplastie, liposuccion… De plus en plus de femmes, mais aussi d’hommes, ont recours à des interventions chirurgicales pour parfaire leur anatomie. Il ne s’agit pas d’actes anodins. Pour bien choisir son chirurgien esthétique, il est essentiel de suivre quelques règles de précaution. Le point avec le Dr David Picovski, chirurgien plasticien expérimenté.
Règle N°1 : choisir un chirurgien esthétique assermenté
Qu’il s’agisse de chirurgie réparatrice ou de chirurgie esthétique, tout acte de chirurgie doit être encadré par un chirurgien spécialiste assermenté. « Sur mes ordonnances comme sur mes devis, le terme « chirurgien plasticien et esthéticien » apparaît. C’est un gage de sérieux et de transparence essentiel dans la relation patient-médecin » explique le Dr David Picovski . « N’hésitez pas à vous renseigner auprès du Conseil National de l’ordre des médecins afin de vérifier que votre chirurgien plasticien y est bien inscrit. L’inscription à l’Ordre est obligatoire en France ; aucune excuse ne peut justifier le contraire ».
Règle N°2 : pratiquer l’intervention chirurgicale dans un établissement accrédité
Etre reçu en consultation pré-opératoire dans des locaux chics ne suffit pas … Encore faut-il que l’opération ait lieu dans un établissement adapté à ce type d’intervention. « Un chirurgien plasticien sérieux devra vous informer où aura lieu l’intervention. Pour ma part, je pratique exclusivement les actes de chirurgie esthétique et réparatrice dans des établissements accrédités par le Ministère de la Santé. C’est un point essentiel pour garantir de bonnes conditions d’hygiène aux patients » insiste le Dr David Picovski.
Règle N°3 : obtenir un devis détaillé
Dans certains cas, des actes de chirurgie esthétique peuvent être pris en charge par la Sécurité Sociale. Mais même les actes à visée purement esthétique (c’est-à-dire non-remboursés) doivent faire l’objet d’un devis préalable ! « À l’issue de la consultation, un devis détaillant le type d’intervention, le lieu où elle sera effectuée et le coût global de l’intervention est remis au patient. Ces 3 points doivent obligatoirement apparaître. D’autant qu’en chirurgie esthétique – chirurgie ni obligatoire ni urgente – le patient dispose d’un délai de réflexion de 15 jours imposé par la loi du 4 mai 2002 » rappelle le Dr David Picovski.
La révolution esthétique est certes en marche mais pas à n’importe quel prix ! Si vous envisagez une liposuccion, une rhinoplastie, ou encore une augmentation mammaire, n’hésitez pas à consulter le site du Dr Picovski. Vous y découvrirez une mine d’informations plutôt bien décryptées, avec la possibilité de lui poser vos questions.
Morgane Boileau