Cancer et téléphone portable : « pas de risque accru »
L’étude Interphone, pilotée par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) et lancée en 2000 dans 13 pays (Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Finlande, France, Israël, Italie, Japon, Norvège, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, Suède) est la plus vaste menée à ce jour sur les risques liés à la téléphonie mobile.
Si l’étude ne conclut pas à un risque accru de cancer pour les utilisateurs de téléphones portables, les chercheurs estiment que, vu l’explosion de l’usage des portables, il faut la poursuivre.
En effet, Interphone fait apparaître un risque de gliome de 40% supérieur et un risque de méningiome de 15% supérieur pour les personnes déclarant une utilisation fréquente et habituellement “du même côté de la tête que la tumeur”. Cependant “les biais et les erreurs limitent la force des conclusions” et “empêchent d’établir une interprétation causale” précisent les auteurs de l’étude.