Cancer et prise en charge de la douleur
Une enquête, réalisée sous l’égide de l’INCa en 2010 avec l’Institut BVA, a été menée auprès de 1507 patients atteints de cancer traités en ambulatoire. Objectif, préciser l’état des lieux des modalités de prise en charge de la douleur en France. Une douleur chronique, présente depuis plus de trois mois, est rapportée par 30 % des patients douloureux en situation de cancer avancé, mais aussi par 25 % des patients douloureux à distance de tout traitement ou en rémission.
Cette enquête nationale visait à décrire la douleur dans trois types de situation : chez des patients en phase de traitement curatif, en situation de cancer avancé, et à distance des traitements en phase de surveillance ou de rémission ; individualiser la douleur neuropathique et sa prise en charge ; individualiser les crises douloureuses et leur prise en charge.
Sur les 1507 patients interrogés, 28 % patients étaient en en phase de traitement curatif, 53 % en situation de cancer avancé, et 18 % en phase de surveillance ou de rémission avec, pour la majorité d’entre eux, un recul de plus d’un an par rapport à la fin de la chimiothérapie.
La prévalence déclarée de la douleur dans cette enquête est identique à celle des données de la littérature, la douleur étant présente chez 53 % des patients interrogés.
Une douleur chronique, présente depuis plus de trois mois, est rapportée par 30 % des patients douloureux en situation de cancer avancé, mais aussi par 25 % des patients douloureux à distance de tout traitement ou en rémission. La douleur est considérée comme sévère chez 28 % des patients douloureuInstitut National du Cancer INCax et une douleur de type neuropathique dominerait le tableau chez 36 % des patients.
Source : Institut National du Cancer (INCa)