Cancer du poumon du non-fumeur: la piste génétique
Selon une étude publiée lundi dans la revue The Lancet Oncology, des variations génétiques augmenteraient de façon significative le risque de développer un cancer du poumon chez des personnes n’ayant jamais fumé. Aujourd’hui, un quart des cas de cancers du poumon dans le monde survient chez des non-fumeurs.
Selon les chercheurs de la Mayo Clinic of Medicine de Rochester aux États-Unis, ce seraient deux variations sur le chromosome 13 qui augmenteraient de près de 60% chez les non-fumeurs le risque développer un cancer du poumon.
Ping Yang et une équipe internationale de chercheurs, ont ainsi mené une étude en quatre étapes afin d’identifier des variations génétiques responsables d’une augmentation du risque de cancer du poumon chez les non-fumeurs.
Selon les chercheurs, ces variants génétiques altéreraient l’expression du gène GPC5, contribuant ainsi au développement de cancer du poumon chez les non-fumeurs. Les chercheurs jugent cependant nécessaire d’effectuer des études complémentaires afin de connaître le rôle fonctionnel du gène sur l’apparition de ce type de cancer.
Aujourd’hui, 15% des hommes et 53% des femmes qui développent un cancer du poumon n’ont jamais fumé (soit moins de 100 cigarettes dans toute leur vie). Néanmoins, un des facteurs de risque connu chez les non-fumeurs est le tabagisme passif.
Le tabagisme reste la première cause du cancer du poumon, les fumeurs ayant un risque quinze à vingt fois supérieur de développer ce type de cancer, comparé aux non fumeurs.
D’après agence