Cancer colorectal: "Mars Bleu 2013" une opération pour sensibiliser au dépistage
Chaque année, le cancer colorectal touche 40 500 nouvelles personnes en France, la plupart âgées de plus de 50 ans. Avec 17 500 décès par an, il reste aujourd’hui le deuxième cancer le plus meurtrier et le troisième le plus fréquent. Et pourtant, dépisté à temps, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10.
L’Institut national du cancer, le ministère des Affaires sociales et de la Santé et l’InVS ont lancé “Mars Bleu 2013” l’opération de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal. Objectif : cibler 16 millions de personnes et réduire de 15 % la mortalité liée à cette maladie.
En effet, on estime que la mortalité par cancer colorectal pourrait être réduite de 15 à 20 % si au moins 50 % de la population cible, hommes et femmes entre 50 et 74 ans, participait au programme de dépistage généralisé sur l’ensemble du territoire depuis 2009. Or, à ce jour, la participation est encore insuffisante avec un taux moyen estimé à 32 % pour la période 2010-2011.
D’après une enquête réalisée en janvier 2013, seulement 31% des personnes interrogées le citent spontanément parmi les trois cancers les plus fréquents, et seuls 26 % parmi les plus meurtriers. Plus encore, les Français méconnaissent très majoritairement les chances de guérison du cancer colorectal lorsqu’il est détecté dans sa phase précoce.
La campagne 2013 incite à parler du dépistage du cancer colorectal avec son médecin traitant à partir de 50 ans, autour d’un message court et explicite : “Le meilleur endroit pour faire le test c’est chez soi”. Tous les deux ans, les personnes concernées par le programme de dépistage reçoivent une invitation à consulter leur médecin traitant pour réaliser le test. Ce test, entièrement pris en charge par l’Assurance maladie, est rapide, simple et indolore puisqu’il repose sur une recherche de sang dans les selles.
Source : Inca / Gouvernement.fr
La campagne 2013 incite à parler du dépistage du cancer colorectal avec son médecin traitant à partir de 50 ans, autour d’un message court et explicite : “Le meilleur endroit pour faire le test c’est chez soi”. Tous les deux ans, les personnes concernées par le programme de dépistage reçoivent une invitation à consulter leur médecin traitant pour réaliser le test. Ce test, entièrement pris en charge par l’Assurance maladie, est rapide, simple et indolore puisqu’il repose sur une recherche de sang dans les selles.