Blue Monday : le troisième lundi de janvier, le jour le plus déprimant de l'année ?
Si le Blue Monday qui aura lieu le 15 janvier prochain, est considéré comme la journée la plus déprimante de l’année, la SMEREP tient à rappeler les chiffres de son Enquête santé des étudiants qui démontrent que pour les étudiants et lycéens, toute l’année peut être synonyme de mal-être. Passage à vide, prise d’antidépresseurs et/ou anxiolytiques… Qu’en est-il des étudiants ?
C’est une campagne publicitaire britannique pour la chaîne de télévision Sky Travel qui, en 2005, a dénommé « Blue Monday » ou « blues du lundi » le 3e lundi de janvier, jour jugé le plus déprimant de l’année
Un stress régulièrement présent qui perturbe la vie quotidienne
Selon l’étude menée par Opinion Way pour la SMEREP, plus de 40 % des étudiants disent se sentir stressés au point que cela perturbe leur vie quotidienne. Concernant les lycéens, ils sont 29 % à se sentir angoissés. Si l’on fait un focus sur les lycéens d’Ile-de-France, ce chiffre atteint 30 %.
Il faut également souligner le fait que les femmes, étudiantes comme lycéennes, sont les plus touchées par ce stress : près de 50 % des étudiantes contre 33 % des étudiants et 38 % des lycéennes contre 20 % pour les lycéens.
Des étudiants concernés par la prise d’antidépresseurs et anxiolytiques
68 % des étudiants français et presque la moitié des lycéens déclarent s’être déjà sentis dépassés, submergés avec le sentiment de ne plus y arriver. En ce qui concerne les étudiants d’Ile-de-France, ce chiffre atteint 70 % !
Les raisons évoquées sont multiples mais ce sentiment est majoritairement justifié par le stress lié aux études, à hauteur de 65 % pour les étudiants et à plus de 72 % pour les lycéens.
Pour faire face à ces passages à vide, près de 10 % des étudiants français affirment prendre des antidépresseurs, anxiolytiques et autres médicaments contre le stress. Concernant les lycéens, ils sont 5 % à lutter contre le stress et/ou les passages à vide par la prise de médicaments.
«L’enquête publiée par la SMEREP met en lumière une augmentation du nombre d’étudiants victimes de passages à vide. La SMEREP tient donc à rappeler aux pouvoirs publics, l’importance d’être vigilant concernant les risques liés au stress entraînant parfois une consommation d’antidépresseurs / anxiolytiques à un jeune âge.», commente Hadrien Le Roux, Président de la SMEREP.
Une réponse apportée aux étudiants sous forme d’ateliers
Dans le cadre de sa mission d’accompagnement des étudiants en matière de prévention santé, la SMEREP organise des “Parcours de prévention santé” autour d’ateliers inédits. Ces ateliers s’articulent autour de différents thèmes : stress, sommeil, nutrition, addiction, contraception, etc. Ils concourent tous au bien-être de l’étudiant.
Ils sont organisés, de manière participative et ludique, au sein de son accueil du 54 Bd Saint-Michel 75006 Paris et sont ouverts à tous les étudiants.
A l’occasion du Blue Monday, la SMEREP réplique le lundi 15 janvier dans son accueil de Saint-Michel avec un « Happy Monday » où les étudiants pourront bénéficier d’une séance gratuite de massage Shiatsu et de conseils anti-stress.
Active depuis 45 ans, la SMEREP gère le Centre 617 de Sécurité sociale étudiante. Administrée par des étudiants pour des étudiants, elle est présidée par Hadrien Le Roux. La SMEREP est la 1ère Sécurité sociale étudiante de proximité avec plus de 235 000 affiliés en Île-de-France. C’est un acteur majeur en terme de prévention santé auprès des étudiants et des lycéens avec la mise en place d’actions adaptées à leur problématique de santé, dans les facs et écoles.
Source : Etudes Opinion Way pour la SMEREP réalisées selon deux questionnaires en ligne du 20 avril au 21 mai 2017 auprès de 701 étudiants d’Île-de-France et 500 étudiants de toute la France, et du 20 avril au 21 mai 2017 auprès de 400 lycéens d’Ile-de-France et 412 lycéens de toute la France