Auxiliaire de vie scolaire : vers plus de reconnaissance
Si le le Gouvernement vient de faire un premier pas important vers la reconnaissance du métier d’Auxiliaire de vie scolaire (AVS), de nombreuses zones d’ombres restent à définir pour assurer un meilleur accompagnement des élèves en situation de handicap au sein de l’Education nationale et garantir la continuité de leur prise en charge.
Pour la première fois, le Gouvernement propose des mesures innovantes et attendues, en matière de formation et de statut. Cependant, la Fédération Générale des PEP s’interroge sur le niveau V du diplôme d’Etat proposé. Une étude réalisée sur l’année 2012 avait montré que 60% des AVS du réseau PEP détiennent un BAC +2. D’autre part, la fédération a exprimé dans un communiqué de presse “regretter également la restriction instituée au seul temps scolaire alors que le réemploi depuis 2009 des postes qui arrivaient en fin de contrat a permis, à notre réseau, de créer de véritables services départementaux et de tendre ainsi, pour certains, à un emploi à temps plein permettant un accompagnement global de l’enfant sur un projet éducatif complet : en temps scolaire et hors temps scolaire (loisirs, culturels, sports. qui contribue à la réussite scolaire de tous). Cette restriction au seul temps scolaire conduira au maintien voire au renforcement d’emplois à temps partiel facteur de précarité des accompagnants et de turn-over des emplois déploré par les familles.”. Reste aussi à éclaircir la question du transfert des AVS aujourd’hui en CDI de droit privé, notamment ceux du réseau PEP.
Source : Fédération Générale des PEP – 23 août 2013