Antidopage : "Politique Zéro injection" (bis) dans le cyclisme
L’Union cycliste internationale (UCI) durcit les règles relatives au dopage et entre dans l’ère de la “Politique Zéro injection” renforcée (No Needle Policy). Son règlement médical vient de changer : dorénavant, tout licencié qui aurait eu recours à une injection locale de corticoïdes (glucocorticoïdes) à des fins thérapeutique, est interdit de courir dans les 8 jours qui suivent l’injection (et non plus 48 heures comme auparavant).
Tout docteur qui pratique une telle injection doit en informer l’UCI. Pat McQuaid, Président de l’UCI, explique : « J’ai sollicité la Commission Médicale de l’UCI pour étudier une extension de ce délai. Jusqu’à présent, un coureur qui disputait une compétition le week-end pouvait recevoir une injection de glucocorticoïdes et de nouveau s’engager dans une épreuve en milieu de semaine. Les glucocorticoïdes sont un médicament utilisé pour traiter des inflammations, donc un ou une athlète qui nécessite un tel traitement ne doit pas courir pendant huit jours. Il ou elle doit se concentrer sur sa santé et sa convalescence. »
Autre point de durcissement de la « Politique Zéro injection » : jusque là exemptées, les athlètes doivent même déclarer à présent les injections qu’ils reçoivent dans le cas des vaccinations, par exemple contre la grippe.
M.B. Source : UCI