« Et si c’était mon coeur ? » : comment reconnaître les symptômes
Grâce à des modifications du style de vie et l’observance des traitements, il est tout à fait possible pour une personne atteinte d’insuffisance cardiaque de continuer à vivre une vie saine et active, et d’éviter les hospitalisations.
L’éducation thérapeutique du patient, son implication et la coordination des soins entre les différents professionnels de santé (médecin généraliste, cardiologue et infirmières spécialisées) sont primordiales pour assurer une prise en charge efficace.
Quelles sont les personnes à risque ?
L’insuffisance cardiaque est la conséquence de l’évolution des différentes maladies cardiaques : elle survient fréquemment après une crise cardiaque, en cas d’atteinte des coronaires ou en cas d’hypertension artérielle. Elle peut également survenir chez les personnes ayant des antécédents familiaux ou une consommation excessive de tabac, d’alcool ou de drogues. D’autres affections, telles que le diabète et l’obésité, peuvent aggraver l’insuffisance cardiaque. Les patients insuffisants cardiaques représentent environ 12% des patients de plus de 60 ans suivis en médecine générale4.
Quels sont les principaux symptômes ?
Les symptômes principaux de l’insuffisance cardiaque sont causés par la rétention de liquide ou par la congestion et la mauvaise circulation du sang dans le corps. Il est important de reconnaître le risque d’insuffisance cardiaque et de discuter de ces symptômes avec son médecin : l’essoufflement, la toux, la respiration sifflante, la prise inexpliquée de poids sur une période courte, le gonflement des chevilles, la fatigue/lassitude, le vertige, le rythme cardiaque rapide, la perte d’appétit,…
En plus des symptômes physiques de l’insuffisance cardiaque, certaines personnes peuvent être affectées par la gravité et la sévérité de la maladie et peuvent éprouver des symptômes d’ordre émotionnel, tels que la dépression et l’anxiété.
Source : Société Française de Cardiologie (SFC)