Une meilleure prise en charge des soins bucco-dentaire dès 2020
Agnès Buzyn, la ministre de la santé et des solidarités s’est félicitée de l’accord trouvé avec les chirurgiens-dentistes pour une meilleure prise en charge des soins bucco-dentaires. La mise en place de l’offre sans reste à charge commencera dès 2020 et sera totalement accessible pour l’ensemble des actes concernés, au 1er janvier 2021, a annoncé le ministère.
“Les représentants des chirurgiens-dentistes ont fait connaître leur décision de signer avec l’Assurance Maladie un accord conventionnel qui donne la priorité à la prévention et améliorera de façon significative les modalités de prise en charge des assurés, en ouvrant la possibilité pour chaque assuré d’accéder à une offre de soins dentaires prothétiques intégralement remboursés par l’assurance maladie obligatoire et les organismes complémentaires, sans aucun reste à charge”, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Cet accord constitue la première étape de la mise en œuvre de l’engagement du Président de la République à faire accéder l’ensemble des Français à une offre de soins sans reste à charge dans les domaines de l’optique, du dentaire et de la prothèse auditive.
Renforcer l’accès aux soins bucco-dentaires
Lors de sa prise de fonction, Agnès Buzyn avait souhaité relancer les négociations sur la convention dentaire et faire confiance aux partenaires conventionnels pour trouver un accord intégrant l’objectif d’une offre de soins sans reste à charge.
Après huit mois de négociation, le nouvel accord, approuvé par la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) et l’Union dentaire (UD), qui représentent plus de 60 % des chirurgiens-dentistes libéraux, marque un engagement fort de la profession.
Il permettra tout d’abord de lutter contre le renoncement aux soins prothétiques, qui touche 17% de la population, en ouvrant la possibilité pour chaque assuré d’accéder à une offre de soins dentaires prothétiques intégralement remboursés par l’assurance maladie obligatoire et les organismes complémentaires, sans aucun reste à charge.
La mise en place de l’offre sans reste à charge commencera dès 2020 et sera totalement accessible pour l’ensemble des actes concernés, au 1er janvier 2021.
L’accord entérine par ailleurs de nouvelles dispositions pour favoriser davantage la prévention et la prise en charge de certains publics prioritaires, en particulier des enfants pour faire d’eux la première génération sans carie.
La prise en charge des populations vulnérables ou fragiles sera également renforcée : c’est le cas pour les patients diabétiques avec la prise en charge nouvelle des traitements parodentaires, non remboursés jusqu’à présent, ou encore pour les patients en situation de handicap mental lourd qui se heurtent encore à trop de difficultés d’accès aux soins.
L’accord s’accompagne par ailleurs d’un investissement sans précédent de l’assurance maladie et des organismes complémentaires pour revaloriser les tarifs des soins conservateurs : ainsi les différents actes de traitement des caries connaitront des hausses de tarifs comprises entre 40 et 60%.
Source : Ministère de la Santé