Un petit QI augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires
Selon une étude publiée dans l’ European Journal of Cardiovascular Prevention and Rehabilitation, un faible quotient intellectuel serait, juste après la cigarette, un facteur de risque de maladies cardiovasculaires.
Les chercheurs britanniques ont évalué l’importance relative du QI par rapport à d’autres facteurs de risques comme l’obésité, le tabagisme et l’hypertension artérielle grâce aux données recueillies durant 20 ans auprès d’un groupe de 1.145 hommes et femmes âgés d’environ 55 ans. Parmi les données collectées, figuraient la taille, le poids, la tension artérielle, le tabagisme, l’activité physique, le niveau d’éducation, le métier exercé et aussi le QI. Résultats, l’indice relatif d’inégalité s’élève à 5,58 pour le tabagisme, à 3,76 pour le QI, à 3,2 pour les faibles revenus, à 2,61 pour l’hypertension artérielle et à 2,06 pour l’activité physique réduite.
Pour les chercheurs “plusieurs mécanismes plausibles” viendraient expliquer le rapport en de faibles scores de QI et l’augmentation des risques de maladies cardiovasculaires. Parmi ceux-ci, l’intelligence permettrait d’avoir une meilleure perception d’un comportement sain et d’adopter une meilleure hygiène de vie.