Allergies : une semaine chargée en pollens
Cette semaine, gare notamment aux pollens de bouleau. En effet, ces derniers et d’autres profiteront du soleil pour se disperser, prévient le réseau RNSA dans son dernier bulletin allergo pollinique.
“Les allergiques, surtout ceux sensibles aux pollens de bouleau, devront impérativement suivre leur traitement ou consulter leur médecin”, rappelle le RNSA.
Cette semaine, le bouleau va s’imposer et provoquera “un risque allergique maximal de Strasbourg à Rouen en descendant jusqu’en Auvergne et Rhône Alpes. Autour de cette zone, le risque allergique atteindra un niveau élevé”, indique le réseau de surveillance. Seul le pourtour méditerranéen résiste avec seulement un risque allergique très faible.
Les quantités de pollens de frêne ne diminuent pas, avec un risque allergique moyen de la Normandie aux Hautes Alpes, le pic de la saison a été atteint.
Les pollens de platanes progressent vers le Nord de la France. Le risque allergique moyen à localement élevé présent dans tout le Sud et la Vallée du Rhône, est faible sur le reste du territoire, sauf sur Paris où le risque associé aux pollens de platane atteint un niveau élevé.
Les cyprès, saule et peuplier finissent doucement leur saison avec un risque allergique très faible à faible sur l’ensemble du territoire.
Les pollens de charme se déploient du Nord jusqu’au Sud-Ouest avec un risque allergique très faible à faible, seules la Bretagne et la Méditerranée seront encore épargnées.
Les pollens de graminées gagnent du terrain et sont présents sur la partie du territoire au Sud de la Seine. “Si le risque se limite pour l’instant à un niveau très faible à faible, les conditions météorologiques prévues pour la semaine prochaine seront favorables à la croissance de ces herbes folles. “, prévient le Réseau
Enfin, “quelques pollens d’urticacées apparaissent sur toute la France, seule la région méditerranéenne sera gênée par les pariétaires avec un risque allergique faible à localement moyen. Les pollens de chêne seront pour l’instant toujours cantonnés au Sud avec un risque faible.”
Source : RNSA