Les français adeptes des compléments alimentaires
En France, 20% des adultes et 10% des enfants consommeraient des compléments alimentaires *. Pour quelles raisons ? Afin de lutter contre la fatigue (33%), résoudre des problèmes de santé particuliers (21%), rester en bonne santé ou lutter contre les maladies (17%) ou augmenter, entretenir son capital beauté (6%).
Selon l’Inca**, les Français consommeraient majoritairement ces compléments alimentaires sous forme de cures en moyenne de 133 jours, principalement en hiver et à l’automne (dans 23% des cas sur toute l’année).
Certes, notre organisme a besoin de vitamines et de minéraux pour fonctionner correctement. Notre corps ne sait pas tous les synthétiser, ils doivent donc être apportés par l’alimentation (ou par une complémentation). Mais dans ce dernier cas, attention aux surdosages !
L’avis du Dr François Baumann
Les dernières études françaises (DGCCRF) et européennes (EFSA) qui définissent de nouvelles règles de consommation des compléments alimentaires en recommandant des apports contrôlés et optimisés pour notre santé, confirment l’avis du Dr François Baumann, qui expliquait en juin dernier :
« Il est fréquent que des personnes fatiguées ou déprimées, se présentent à mes consultations de médecine générale. En fonction de la saison, et des problèmes de santé, plus ou moins sérieux ou graves, l’adjonction de compléments alimentaires ou de vitamines peut être une solution retenue.
On peut donc être amené à prescrire des poly-vitamines, plus particulièrement au printemps et en automne, périodes où l’organisme est soumis au stress des changements de saisons. D’autres occasions peuvent m’amener à en prescrire : mauvais équilibre nutritionnel dû, par exemple à un régime alimentaire déséquilibré. Il peut également s’agir de mauvais choix dans l’alimentation supprimant de façon systématique les légumes et les fruits frais. Je constate que souvent pour des raisons pratiques mes patients préfèrent des «plats tout préparés» qui n’ont pas toujours l’équilibre requis en vitamines.
Dans tous ces cas, et en fonction de l’importance des symptômes de fatigue ou de dénutrition, je peux prescrire, soit des compléments alimentaires contenant des poly vitamines, soit des vitamines type vitamine C, A ou D, afin de protéger l’organisme contre un déficit souvent préjudiciable.
Le risque le plus fréquent étant la surconsommation, car on sait qu’au delà de certaines doses l’apport en supplément vitaminique est inutile, voire nocif (vitamine B1 et vitamine A notamment). J’interroge systématiquement mes patients pour savoir s’ils prennent déjà des compléments vitaminés, ce qui est souvent le cas des femmes, et je leur déconseille de prendre ces compléments en même temps en les mettant en garde sur les risques d’un surdosage.
Le travail du médecin généraliste dans ces cas consiste alors à chercher à évaluer la dose nécessaire et suffisante de vitamines, afin que l’équilibre du patient se rétablisse. Traiter la cause éventuelle du manque de vitamines fait également part du diagnostic et du traitement. »
On les supprime tous alors ?
Adieu donc les super-cocktails « tout en 1 » qui nous promettent forme, vitalité et beauté dans un comprimé superdosé dont tous les ingrédients sont libérés en une seule fois. Adieu aussi la multiplication des cures spécialisées qui nous font ingérer certains nutriments en trop grande quantité.
Pour un bon dosage, VitascorbolMulti est un complément alimentaire qui semble correspondre aux besoins en cas de fatigue passagère. Il fournit 100% des Apports Journaliers Recommandés en 12 vitamines et 9 minéraux, à destination des adultes et des enfants à partir de 12 ans. Elaboré par le laboratoire français Cooper, il est uniquement disponible en pharmacies. Profitez-en pour demander conseils à votre pharmacien !
M.B. Sources : laboratoire Cooper, *Données de marché IMS, ** Étude Inca2, 2006-2007.