Environ 20 000 bébés naissent avec une anomalie congénitale en France chaque année
Selon des données publiées pour la première fois par l’Institut de veille sanitaire (InVS), le nombre de nouveau-nés ou fœtus porteurs d’anomalies congénitales en France est estimée en 2011 à 3,3 cas pour 100 naissances, soit autour de 27 000 cas par an.
Cela représente environ 20 000 nouveau-nés vivants, 400 mort-nés et 7 000 interruptions médicales de grossesse (IMG).
La trisomie est l’anomalie grave la plus fréquente avec environ 2400 diagnostics par an ; viennent ensuite les hypospadias (1700 cas), les fentes labiales et palatines (1300 cas), les malformations du tube neural (520 cas d’anencéphalie et 510 cas de spina-bifida) et les malformations cardiaques (400 cas de transposition des gros vaisseaux, 330 hypoplasies du ventricule gauche et 280 cas de tétralogie de Fallot).
“Les anomalies ou malformations congénitales sont des défauts de structure ou de fonction d’un organe, ou d’une région du corps, résultantes d’une anomalie du processus normal du développement de l’embryon ou du fœtus. Les malformations et anomalies congénitales sont par définition présentes à la naissance, cependant, elles peuvent n’être diagnostiquées que plus tard dans la vie”, indique l’InVS.
Désormais, l’InVS, en collaboration avec les registres, actualisera ces données chaque année dans le cadre de ses missions de surveillance périnatale et de la santé de l’enfant. Ces informations sont fondamentales pour apprécier l’évolution des malformations au cours du temps et leur impact en termes de prise en charge, de handicap et de morbidité.
Source : Communiqué InVS