Allergies aux pollens : de petits moments de répits grâce à la pluie
Selon le denier bulletin du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), la pluie apportera lors de ses apparitions un répit pour les allergiques, mais la vigilance reste nécessaire.
“La pollution atmosphérique a eu pour effet d’abaisser les seuils de sensibilité aux pollens favorisant l’apparition des symptômes chez les personnes allergiques malgré des quantités de pollens d’arbres peu élevées au cours de la semaine passée”, note le RNSA.
“Les pollens de cyprès continueront encore pendant au moins deux semaines à provoquer un risque allergique élevé sur le pourtour méditerranéen. Partout ailleurs, ces pollens ne provoquent pas un risque allergique notoire”, indique-t-il.
“Chaque période ensoleillée ou non pluvieuse sera accompagnée de pollens de frêne, saule, charme et peuplier ainsi que de pollens de noisetier et aulne en fin de saison”, poursuit-il. Les risques allergiques associés seront généralement faibles, mais pourront localement et temporairement atteindre un niveau moyen voire élevé si les conditions météorologiques le permettent.
Quant aux pollens de bouleau, les quelques grains actuels sont insuffisants pour être responsables d’une forte symptomatologie, mais ils vont progresser lentement pour arriver en premier pic les tous derniers jours de mars.
Le réseau signale que “les arbres sentinelles nous indiquent que la saison des arbres a environ 7-10 jours d’avance par rapport aux moyennes 2006-2012 mais 30 jours d’avance par rapport à 2013”.
Source : RNSA