Grippe A/H1N1 : les médecins libéraux et les hôpitaux prennent le relais
La campagne de vaccination entre dans une troisième phase à compter du lundi 25 janvier et jusqu’au mois de septembre. Médecins libéraux et hôpitaux prennent le relais . Les médecins libéraux peuvent disposer des vaccins contre la grippe A/H1N1 dans les pharmacies d’officine. Les centres de vaccination collective vont être progressivement fermés et cesseront leur activité le 30 janvier 2010.
Depuis le 12 janvier 2010, la vaccination est possible chez les médecins libéraux, généralistes ou spécialistes. Les médecins libéraux pourront se fournir en vaccins dès la fermeture des centres de vaccination, dans les 23 000 pharmacies d’officine, soit à compter du lundi 1er février. Les pharmaciens d’officine peuvent dès à présent commander auprès des grossistes répartiteurs les vaccins pour répondre aux demandes des médecins libéraux. Ils leur fourniront un lot de 20 doses de vaccin en seringue préremplie de FOCETRIA° et deux flacons multi doses de PANENZA°, soit 20 doses, ainsi que les seringues nécessaires à l’injection chez l’adulte et chez l’enfant. Les médecins libéraux pourront renouveler ce stock autant que de besoin en contactant leur pharmacien.
L’émission des bons de vaccinations pour la totalité de la population et leur envoi se sont achevé le 22 janvier. En cas de perte du bon, chacun peut en obtenir un nouveau soit à la CPAM, comme depuis le début de la campagne, soit chez son médecin si celui-ci dispose d’un compte professionnel à l’Assurance maladie, ou bien auprès de son pharmacien.
Parallèlement, des centres de vaccination intégrés aux établissements de santé vont être ouverts dans les 100 établissements hospitaliers sièges de SAMU jusqu’au mois de septembre 2010. Le ministère de la Santé et des Sports rappelle que si la première vague épidémique est aujourd’hui passée dans notre pays, plusieurs pays ont connu deux vagues successives. L’histoire des pandémies montrant ainsi que la circulation des virus grippaux pandémiques obéit souvent à cette règle.
Source : ministère de la Santé