Chirurgie esthétique: les chirurgiens défendent leur réputation
Forums vengeurs, campagnes de presse souvent virulentes: les chirurgiens esthétiques et plasticiens se préoccupent de plus en plus de leur réputation.
Le Syndicat national de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (SNCPRE), auquel adhèrent deux tiers des 930 chirurgiens plasticiens exerçant en France, s’est donné pour mission de mieux informer les candidates ou les candidats à la chirurgie esthétique en rappelant “qu’aucune intervention n’est anodine ».
Le SNCPRE évoque également les problèmes liés au « tourisme médical » consistant à faire réaliser à l’étranger des interventions de chirurgie plastique ou esthétique : la loi qui réglemente ces interventions s’accompagne depuis le 12 juillet 2005 de deux décrets d’application que le SNCPRE entend mettre en avant pour dissuader les candidat(e)s :
1) Choix d’un chirurgien qualifié en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique par l’Ordre des médecins,
2) Délai de réflexion minimal de quinze jours,
3) Possibilité et/ou nécessité de voir ce chirurgien à plusieurs reprises,
4) Consentement éclairé et devis précis défini légalement et signés par les deux parties
5) Prise en charge des suites opératoires par le chirurgien qui a opéré,
6) Assurance en responsabilité civile professionnelle du chirurgien et de l’établissement où il exerce,
7) Prise en charge des suites et d’éventuelles complications toujours possibles quel que soit l’intervention réalisée par l’opérateur et son établissement.
Pour ce qui est de la prise en charge, la Sécurité sociale et le SNCPRE précisent que : « La chirurgie esthétique n’est jamais prise en charge par l’assurance maladie qu’elle soit réalisée en France ou à l’étranger.
En ce qui concerne les suites opératoires, les insatisfactions, les malfaçons, les complications classiques (hématomes, nécroses, infections hors septicémie…) ainsi que les résultats inesthétiques, ils ne sont pas non plus pris en charge par l’assurance maladie, que la chirurgie esthétique ait été réalisée en France ou à l’étranger.
Seules les médicales graves (embolie pulmonaire, septicémie, complication nécessitant une hospitalisation en secteur de soins intensifs..) sont prises en charge par l’assurance maladie que la chirurgie esthétique ait été réalisée en France ou à l’étranger.”
http://www.esthetique-chirurgie.org