Greffe rénale: deux associations dénoncent le refus de prise en charge d'un nouveau médicament antirejet
“Cette molécule, d’ores et déjà prise en charge par plupart de nos voisins européens (Allemagne, Suède, Norvège, Suisse, Autriche, Irlande, Finlande, Danemark) ainsi qu’aux Etats-Unis, représente un réel espoir pour les personnes greffées du rein : celui d’une greffe qui marche mieux, plus longtemps, avec moins d’effets secondaires que les médicaments actuels (toxicité rénale, hypertension, diabète, complications cardiovasculaire, etc.)”, estiment les associations.
Les autorités françaises “s’opposent en effet à l’inscription sur la “liste en sus” de ce médicament, dont le prix serait supérieur d’environ 3 000€ par an aux antirejets existants”, dénoncent-elles dans leur communiqué commun.
Selon elles, ce traitement représenterait “un surcoût immédiat pourtant largement rentabilisé à moyen terme par les années de dialyse épargnées”. Au total, sur les 15 années suivant la greffe, le recours à ce traitement permettrait “une économie de plus de 70 000€ par patient”.
Dans leur courrier Renaloo et la FNAIR demandent ainsi à Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, de revenir sur cette décision, “qui prive les patients d’une réelle innovation et est à l’origine d’importantes pertes de chances”.
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Source : Renaloo