Médicaments sans ordonnance: 3 personnes sur 5 prêtes à acheter en hypermarché
Internet, grandes surfaces, … les médicaments sans ordonnance ne seront peut-être bientôt plus l’apanage des seules pharmacies. Selon une étude du cabinet Recotc, 63.5% des personnes interrogées seraient prêtes à acheter des médicaments sans ordonnances ailleurs qu’en pharmacie.
“Les Français achètent déjà des médicaments sans prescription médicale en pharmacie, surtout les femmes et les plus jeunes. Près d’une personne sur 5 en achète au moins une fois par mois”, indique le cabinet .
“Le principe de vente de médicaments sans ordonnance ailleurs qu’en pharmacie séduit 2 personnes sur 3. La mentalité des hommes a évolué beaucoup plus vite que celles des femmes à ce sujet. Le prix est évidemment l’avantage mis en avant”, poursuit-il.
Les français sont prêts à acheter des médicaments via différents circuits (58.7% des interviewés iraient acheter des médicaments sans ordonnance en hypermarché) toutefois une personne sur deux continuerait de privilégier sa pharmacie habituelle. Cet attachement est avant tout lié à la qualité de conseil du pharmacien.
Internet est présent à l’esprit des français mais dans la pratique, 2 personnes sur 3 ne seraient pas prêtes à acheter en ligne leurs médicaments sans ordonnance.
Seules 12% des personnes ont déjà franchi le cap en achetant des médicaments online. Ces personnes ne sont pas totalement acquises à ce circuit et semblent attendre que la vente de médicaments soit autorisée en grande surface.
Même si les clients savent ce qu’ils veulent acheter, ils ont fortement besoin d’être rassurés par le pharmacien lors de l’acte d’achat. 46.9% des personnes changent même parfois d’avis en suivant la recommandation du pharmacien.
La vente de médicaments sans ordonnance hors pharmacie est perçue de manière négative par une personne sur 2. Le manque de conseil et le risque de contrefaçon constituent les deux principaux freins.
« 2 personnes sur 3 sont déjà prêtes à acheter leurs médicaments sans ordonnance ailleurs qu’en pharmacie, notamment car elles escomptent un prix avantageux » conclut Caroline HINCELIN, Consultante Commerciale RECOTC. « Toutefois, la pharmacie et qui plus est le pharmacien auront toujours un rôle central. Le rôle conseil du pharmacien est fortement apprécié des consommateurs qui ont besoin d’être rassurés.
Source : Etude online menée auprès de 320 Français du 27 février au 3 mars 2013 par RECOTC