Autisme, schizophrénie: les paternités tardives augmenteraient les risques
Selon une étude menée par des chercheurs islandais, publiée par la revue scientifique britannique Nature, le risque de survenue de troubles autistiques ou de schizophrénie chez l’enfant augmenterait avec l’âge du père lors de la procréation.
Seraint impliquées les mutations génétiques spontanées, c’est à dire non héritées des parents. Ces dernières sont l’une des causes principales de l’évolution des espèces, mais elles peuvent aussi entrainer diverses maladies ou malformations congénitales.
Ainsi, les chercheurs ont étudié le génome de 78 enfants atteints de troubles autistiques et de schizophrénie et de leurs deux parents. Résultat: plus le père serait âgé au moment de la procréation, plus le risques de mutations génétiques serait élevé.
Selon les scientifiques, plus de 97% des nouvelles mutations spontanées dues à l’âge dans un couple sont attribuables au père : l’homme apporte en moyenne 25 mutations à son enfant lorsqu’il procrée à l’âge de 20 ans ; il en apporte 65 à 40 ans. En Islande comme dans d’autres pays européens, l’âge de la première paternité a tendance à augmenter depuis les années 70.
Source : Le Monde