L' intelligence émotionnelle préférée au QI par 77 % des employeurs
Face au niveau de stress accru dans les entreprises ces dernières temps, les employeurs privilégient aujourd’hui le recrutement des candidats à faible intelligence émotionnelle plutôt qu’eux ceux au quotient intellectuel trop élevé. C’est du moins ce que révèle une récente enquête* menée auprès de dirigeants : 77 % des employeurs déclarent privilégier l’intelligence émotionnelle (IE) d’un employé à son QI. Six employeurs sur dix déclarant même ne pas vouloir recruter quelqu’un qui aurait un QI élevé mais plutôt une faible intelligence émotionnelle.
L’intelligence émotionnelle (IE) est une évaluation générale des aptitudes d’une personne à contrôler ses émotions, à détecter, comprendre et réagir aux émotions d’autrui et à gérer les relations. Cette enquête portant sur plus de 100 dirigeants d’entreprises français révèle que l’intelligence émotionnelle est une qualité cruciale pour décrocher un emploi.
Lorsqu’on leur demande pourquoi l’IE est plus importante qu’un QI élevé, les employeurs déclarent (par ordre d’importance) que les collaborateurs dotés d’une intelligence émotionnelle élevée :
– savent comment résoudre efficacement un conflit
– savent comment motiver les autres
– font preuve d’empathie envers les membres de leur équipe et réagissent en conséquence
– savent comment intéresser les clients
– ont tendance à prendre des décisions plus réfléchies
Les employeurs évaluent l’IE de leurs candidats et de leurs collaborateurs au travers de l’observation de différents comportements et qualités. Les plus observés d’après les employeurs cités par l’enquête sont les suivantes :
– ils écoutent autant ou plus qu’ils ne parlent
– ils admettent et apprennent de leurs erreurs
– ils sont à la fois francs et constructifs
– ils conseillent et guident les autres
– ils peuvent maîtriser leurs émotions et ont des discussions constructives sur des problèmes épineux
– ils sont réceptifs aux critiques
Source : CareerBuilder.fr *Enquête en ligne réalisée entre le 3 juin et le 8 juin 2011 auprès d’une série entreprises, à laquelle ont participé 547 dirigeants basés au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie et en Suède. Les dirigeants étaient constitués de cadres de Direction, d’administrateurs et de directeurs généraux ayant des responsabilités dans le domaine du recrutement. L’enquête a été réalisée en ligne par Shape the Future, une agence d’étude de marché basée dans la périphérie de Londres et spécialisée dans les études en ligne à grande vitesse. En France, la taille totale de l’échantillon est de 111 personnes avec une marge d’erreur de 9,4 % et un degré de de confiance de 95 %.