Voyages : attention aux nouvelles maladies exotiques !
Le développement des échanges commerciaux et des voyages favorise le risque d’implantation de nouvelles maladies exotiques : et ce phénomène pourrait encore être encore amplifié par le réchauffement climatique.
Mais ce sont d’autres maladies infectieuses sur lesquelles s’est penchée l’Académie de médecine. Les trois-quarts de ces maladies émergentes sont des zoonoses, c’est-à-dire transmises à l’homme par l’animal. Dans quelles conditions ? Il faut en quelque sorte un “concours de circonstances” pour qu’une maladie exotique puisse s’installer.
L’environnement apparaît comme un paramètre essentiel car si la végétation se modifie, en raison du réchauffement climatique, l’écosystème se transforme dans sa totalité.
Selon les experts, la fièvre catarrhale ovine (maladie de la langue bleue), est la maladie émergente par excellence chez l’animal. Transmise par un petit moucheron et considérée comme une maladie exotique jusqu’à la fin des années 90, elle est identifiée dans la région de Maastricht avant de gagner rapidement du terrain en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en France, puis en Grande-Bretagne et en Suède.
Le virus du Nil occidental est un autre exemple de maladie “vectorielle”, véhiculé cette fois par un moustique, et transmissible à l’homme. Apparue à New York en 2006, la maladie a explosé en Amérique du Nord en deux ans. En revanche, l’Europe semble relativement épargnée.
Les changements d’habitudes peuvent modifier l’exposition au risque, comme la cuisine au barbecue qui incite à consommer de la viande qui n’est pas cuite à coeur.
Autre phénomène de mode, les NAC (nouveaux animaux de compagnie) réservent leur lot de surprises désagréables : les chiens de prairies peuvent par exemple transmettre la variole du singe.
En savoir plus, notamment avant de voyager:
www.pasteur.fr
25, Rue du Docteur Roux
75015 Paris
Tél. : 01 45 68 80 00