Les soldes flottants maintenus en 2011
Suivant les recommandations du rapport sur les soldes flottants du Credoc et de l’Institut français de la mode, Christine Lagarde et Frédéric Lefebvre ont annoncé que le dispositif serait maintenu en 2011.
Créés par la loi de modernisation de l’économie et mis en œuvre à partir de 2009, les soldes flottants donnent la possibilité aux commerçants d’organiser une période de soldes complémentaire en dehors des soldes nationaux.
Les soldes flottants : mode d’emploi
Depuis début 2009, la loi de modernisation de l’économie (LME) a introduit une période complémentaire de soldes, qui vient s’ajouter aux deux périodes fixées par décret au niveau national. Ces soldes dits “flottants” peuvent durer deux semaines d’affilée ou bien se scinder en deux périodes d’une semaine. Ces périodes de soldes sont à distinguer des promotions.
Le commerçant est libre de choisir les dates de ses soldes flottants. Seules contraintes : ils doivent s’achever au plus tard un mois avant le début des soldes nationaux et sont soumis à une déclaration administrative préalable.
Le commerçant doit envoyer sa déclaration au minimum un mois avant la mise en œuvre auprès de l’autorité administrative du département du lieu des soldes ou du département du siège de l’entreprise, pour les entreprises de ventes à distance.
Une enquête de consommation du Credoc révèle dans le rapport que l’appréciation des soldes par les consommateurs a notablement évolué depuis 2005. Plutôt considérés comme un “plaisir” ou une “fête consumériste” en 2005 (53 % des réponses), les soldes sont davantage devenus une “nécessité budgétaire” en 2010 (56 % des réponses). Selon une enquête de l’IFM datant d’octobre 2010, près de 71 % des consommateurs interrogés sont favorables aux soldes flottants. Depuis un an et demi, les soldes flottants ont généré une augmentation du chiffre d’affaires de l’habillement d’environ 93 millions d’euros en un an et demi, soit 0,2 % de l’ensemble du chiffre d’affaires sur la période.
Source : gouvernement.fr