Infections sexuellement transmissibles : le bon terme pour bien s’informer
Nouvelle recommandation de l’Inpes et du Ministère de la santé : l’expression IST doit désormais remplacer MST. Objectif : inciter au dépistage.
Le terme « MST – Maladie Sexuellement Transmissible » induisait la présence de symptômes avant de recourir au dépistage. Aujourd’hui, utiliser le sigle « IST – Infection Sexuellement Transmissible » devrait davantage sensibiliser la population au dépistage, même en l’absence de symptômes.
Si la nuance peut paraître infime pour certains, elle pourrait faire une différence considérable en matière de santé publique, notamment dans le domaine de l’information et donc du dépistage.
Des infections sexuellement transmissibles pas toujours visibles
Les infections sexuellement transmissibles sont provoquées par des microbes (virus, bactéries, parasites) qui passent d’une personne à l’autre principalement au cours des relations sexuelles. Mais certaines d’entre elles, comme l’infection par le VIH, l’hépatite B et parfois la syphilis, peuvent également se transmettre autrement que par voie sexuelle.
La gravité des IST est variable
Certaines peuvent être mortelles, comme le sida ou l’hépatite B ; d’autres peuvent entraîner des cancers (les condylomes, les papillomavirus) ; pour d’autres encore ce sont les complications qui sont à craindre : infections génitales graves, grossesses extra-utérines, stérilité…, c’est par exemple le cas des chlamydioses, de la syphilis, ou de l’herpès.
Le meilleur moyen de se protéger contre les IST est d’utiliser un préservatif et d’avoir recours au dépistage.
Téléchargez la brochure d’information sur les IST de l’Inpes ici.
Source : Inpes