Alzheimer : faire de longues études retarderait l'apparition de la maladie
Selon une étude publiée dans le magazine scientifique Brain et relayée par Le Figaro, faire de longues études permettrait de retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer.
Les chercheurs britanniques et finlandais ont constaté que les capacités intellectuelles acquises avant 25 ans contribuent à préserver les fonctions cognitives en vieillissant, malgré l’apparition inévitable de lésions cérébrales, quel que soit le niveau d’études. L’équipe de chercheurs a pour cela recueilli les données issues d’enquêtes menées sur 872 personnes avant leur décès quant à leur niveau d’études, d’éducation, leur milieu socioculturel. Données qu’ils ont comparées à leur état de santé et à leurs éventuels troubles de la mémoire ou diagnostics de démence, après autopsie de leur cerveau.
Le Pr Jean-François Dartigues, neurologue au CHU de Bordeaux, avait déjà avancé des conclusions similaires, rappelle Le Figaro. “Le niveau d’études confère des capacités de réserves cognitives très importantes, par le biais notamment du réseau de connexions neuronales et de la taille des neurones”. Il pourrait même “retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer de “sept à dix ans”, précise le médecin. “Lorsque l’on a pas été à l’école, on a deux fois plus de risques que lorsque l’on y a été. L’école influencerait le développement des synapses cérébrales et la taille et le nombre de neurones. La profession jouerait un rôle moindre”, explique ainsi Jean-François Dartigues dans les colonnes du quotidien.
Source : Le Figaro